Pascal Smet sur Good Living : “Mettre l’humain au centre de l’urbanisme”
Invité dans +d’Actu, le secrétaire d’État Pascal Smet (one.brussels) explique en quoi va consister le nouveau règlement régional d’urbanisme approuvé lundi en première lecture par le gouvernement.
“Good Living”, c’est le nom du nouveau règlement régional d’Urbanisme. Le secrétaire d’État bruxellois de l’Urbanisme, Pascal Smet (one.brussels/Vooruit) explique à Fabrice Grosfilley ce que contient ce plan qu’il voit comme un “guide de l’aménagement public.”
“L’interaction entre le bâti et l’espace public avec la gestion de l’eau, le défi climatologique, tout ça va être repris dans le nouveau règlement, c’est quelque chose de fondamental pour Bruxelles” affirme le secrétaire d’État. Un règlement qui entrera en vigueur courant 2024. “On veut prendre le temps, car c’est quand même une révolution pour Bruxelles. On veut aller vers le fond de l’affaire, motiver positivement et ça demande une formation. On doit tirer des leçons du passé et bien préparer tout le monde, niveau communal, régional, architectes, promoteurs. Je préfère attendre 2 mois de plus qu’être trop rapide.”
► Voir notre reportage : Good Living : la nouvelle bible de l’urbanisme bruxellois prend forme
Pascal Smet dit vouloir mettre l’humain au centre du milieu urbain. “Le nouveau règlement va prévoir 2m de large pour les trottoirs, 3m pour les pistes cyclables bidirectionnelles. On va changer les paradigmes des terrains. On va déterminer l’espace vert et regarder comment le bâti peut s’intégrer dedans. Au minimum 30% d’un terrain ne doit pas être bâti, et 75% doit être perméable. Même chose sur des voiries, on voit des voiries minérales, on veut 10 à 15% de la voirie verte et maximum 50% aux voitures et ça rendra Bruxelles plus vivable et agréable. Il y a des endroits où l’on peut densifier ver le haut de façon verte avec de la biodiversité et durable. ”
Le texte sera soumis à l’enquête publique à la mi-décembre pendant 6 semaines.
► Retrouvez en intégralité l’interview de Pascal Smet
■ Anaïs Corbin / Une interview de Fabrice Grosfilley