À Etterbeek, les trottinettes et vélos mal garés sont désormais saisis

Malgré la multiplication des avertissements et des amendes administratives ou pénales, un grand nombre de trottinettes et de vélos partagés restent mal garés à Etterbeek. C’est pourquoi la commune a opté pour une nouvelle mesure : les engins en infraction sont dorénavant embarqués pour être entreposés dans le sous-sol de l’Hôtel de ville.

Avec l’aide du service des travaux et de l’une de leur camionnette, les agents verbalisateurs sillonnent les rues de la commune pour les repérer. Ils prennent d’abord des clichés des véhicules en infraction, puis relèvent le numéro d’identification. Celui-ci sera envoyé aux sociétés de location de trottinettes et de vélos en même temps que l’amende. Les opérateurs s’exposent à des sanctions de 50 à 350€. À charge ensuite à ces derniers de retrouver l’utilisateur et lui transmettre l’amende pour mauvais stationnement. Lorsque l’engin se trouve directement sur la route, c’est à la police de constater l’infraction.

À lire aussi | 1.500 nouvelles trottinettes débarquent à Bruxelles : qui sont les acteurs de cette micromobilité ?

En cas de contestation, le service répression de la commune d’Etterbeek dispose des caméras de surveillance installées dans les rues. Elles pourront aussi éventuellement disculper un usager si les images prouvaient que le véhicule a été déplacé par un tiers ou a fait l’objet d’actes de vandalisme.

Ces différentes mesures sont une première, même si un projet d’ordonnance régionale sur la question est sur les rails.

■ Reportage de Maël Arnoldussen, Frédéric De Henau et Pierre Delmée