Achats en ligne : un outil pour choisir le mode de livraison le moins polluant

L’impact social et environnemental coûterait 188 millions d’euros par an à la collectivité. C’est ce qui ressort d’une étude de la VUB commandée par Comeos.

La congestion automobile, les accidents de la route, les infrastructures abîmées, le bruit, les carburants et (donc) la pollution de l’air sont tant de causes qui impactent l’environnement.

Pour palier le problème, Comeos, la fédération du secteur du commerce, a demandé à l’unité de recherche “Mobilise” de l’université néerlandophone de Bruxelles de concevoir un outil pour permettre aux consommateurs de choisir le mode de livraison le moins polluant. Smartdrop permettrait de réduire l’impact environnemental de ces livraisons de 21 %.

Smartdrop va permettre aux acteurs de l’e-commerce d’optimiser leurs flux logistiques pour les rendre moins lourds socialement et environnementalement, assure Comeos. Mais il va aussi – et surtout – servir de source d’information pour les consommateurs au moment de passer une commande via internet.

Selon une enquête de Comeos, 45 % des personnes interrogées estiment important que l’impact de la livraison de leurs commandes soit la plus faible possible. Mieux : 59 % des sondés se disent prêts à patienter plus longtemps pour recevoir leur colis si cela représente un gain environnemental.

Petra De Sutter (Groen), ministre fédérale en charge notamment de bpost, souhaite que, d’ici l’an prochain, les commerçants en ligne soient contraints de proposer au moins deux modes de livraison à leurs clients.

Interview de Koen Mommens, chercheur à la VUB et responsable de l’étude