1er mai : Philippe Close souhaite que l’on en fasse plus pour le logement, en particulier le social

Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close (PS) a invité mardi les socialistes à concentrer davantage leur attention sur la compétence du logement – ndlr actuellement exercée à Bruxelles par le cdH – pour les prochaines années. “Il nous faut absolument oser être plus offensifs dans la construction et la rénovation des logements sociaux. Nous sommes trop lents pour construire. Nous devons innover“, a-t-il affirmé devant les militants socialistes bruxellois réunis à Saint-Gilles, à l’occasion de la Fête du travail.

Par la voix de l’échevine Els Ampe, l’aile libérale du collège échevinal en a récemment appelé à un coup d’arrêt dans la création de logements sociaux sur le territoire de la Ville. Aux yeux de Philippe Close, future tête de liste socialiste à la Ville de Bruxelles, le secteur du logement et en particulier le logement social “semble délaissé depuis que nous n’en exerçons plus directement la compétence” à la Région.

Or, le coût du logement est le principal facteur de paupérisation. Il accentue la différenciation sociale et le repli sur soi. “A chaque fois, nous aurons des conservateurs devant nous pour nous expliquer que cela n’est pas nécessaire, que l’implantation de logements sociaux est mauvaise pour tel ou tel quartier. Cela doit être notre combat pour les prochaines années“, a-t-il soutenu.

Plus largement, Philippe Close a jugé que l’offensive pour supprimer les règles d’une vie sociale décente battait son plein. “Mais à l’ère des villes, l’espace urbain est aussi un espace de résistance, façonné par les services publics comme un espace de citoyenneté et d’émancipation pour les populations fragiles“, a-t-il expliqué. Pour Philippe Close, le projet socialiste vise à bâtir une ville inclusive et une société décente en opposition à une soi-disant loi naturelle qui reposerait sur la loi du plus fort. Le bourgmestre socialiste a par ailleurs invité les militants à continuer à se battre pour “les invisibles qui ne s’expriment pas, voire qui s’excusent d’être là, et que l’alliance des droites voudrait oublier“.

Belga 

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01 mai 2018 - 00h05
Modifié le 01 mai 2018 - 14h49