Plan Grand Froid : David Weytsman (MR) renvoie la balle à la Région bruxelloise
La ministre fédérale Anneleen Van Bossuyt (N-VA) a annoncé samedi qu’elle mettait fin au financement annuel du gouvernement fédéral.
Le CPAS de la Ville de Bruxelles assumera ses responsabilités si la Région bruxelloise fait défaut dans la mise en oeuvre du Plan Frand froid, a déclaré mardi matin le président du CPAS de la Ville de Bruxelles, David Weytsman (MR).
La ministre fédérale Anneleen Van Bossuyt (N-VA) a annoncé samedi qu’elle mettait fin au financement annuel du gouvernement fédéral, qui représentait 65.000 euros pour les CPAS de Bruxelles, Gand, Anvers, Charleroi et Liège. Cette annonce a été vertement critiquée par la députée bruxelloise PS et ancienne ministre de l’Intégration sociale Karine Lalieux (PS) et le bourgmestre Philippe Close (PS).
De son côté, le président libéral du CPAS de la Ville de Bruxelles a soutenu mardi que chaque niveau de pouvoir “doit financer ses propres compétences. L’accord de majorité fédéral est clair: le Fédéral finance les politiques fédérales, les Régions, les politiques régionales… Le Plan Grand Froid relève sans ambiguïté des compétences régionales“.
A ses yeux, c’est donc à la Région bruxelloise de prendre en charge les 65.000 euros que le Fédéral ne finance plus.
“Sans fonds régionaux, la Ville assumera”
“Mais si la majorité régionale actuelle, en affaires courantes, refuse d’assumer ses responsabilités, je veux rassurer les associations et les bénéficiaires : le CPAS de la Ville de Bruxelles garantira un déploiement équivalent du plan sur son territoire“, a-t-il expliqué à l’agence Belga.
Selon M. Weytsman, concrètement, ces 65.000 euros permettaient de rémunérer deux mi-temps. Ils seront maintenus par le CPAS.
Par ailleurs, David Weytsman a annoncé qu’il accueillerait prochainement la ministre Van Bossuyt au CPAS pour lui présenter l’institution. Il entend aider celle-ci à intensifier les retours volontaires de demandeurs d’asile – dont une partie dort en rue – vers leurs pays d’origine et à mettre en place, avec le fédéral, des mécanismes d’expulsion plus efficaces. “Bruxelles ne peut pas porter seule ce poids“, a-t-il dit.
Belga





