Davantage de néerlandophones que de francophones dans le gouvernement bruxellois : “ça pose une question démocratique” pour Alain Maron

Alain Maron, ministre de la Santé et de l’Environnement dans le gouvernement bruxellois en affaires courantes, était l’invité de Bonjour Bruxelles ce matin.

Un cas de bactérie STEC a été détecté dans une maison de repos à Jette. Le ministre de la Santé s’est montré plutôt rassurant : “La personne va bien, elle n’est heureusement pas décédée et aucun autre cas n’a été détecté”, a précisé Alain Maron. Il a aussi rappelé que la bactérie se trouve dans l’alimentation et qu’elle ne se transmet pas de personne à personne. Des analyses sont en cours pour en savoir plus sur cette bactérie STEC.

Concernant la formation du futur gouvernement bruxellois et la possibilité d’une majorité à sept partis, un scénario dans lequel les écologistes seraient écartés, Alain Maron a déclaré : “C’est la troisième ou la quatrième fois qu’on nous dit “ça y est, ça bouge, ça va atterrir”. Je le souhaite, on a besoin d’un gouvernement de plein exercice.” Un souhait du ministre de l’Environnement, même si son parti, Écolo, serait écarté de la majorité.

Pour Alain Maron, la vraie question de ce blocage est de savoir si le Parti socialiste et le MR sont prêts à gouverner ensemble, et dans quelles conditions. “L’essentiel, c’est la volonté du MR et du PS de travailler ensemble. Pour le moment, c’est non-assistance à Région en danger.”

Sur le principe selon lequel il y aurait plus de ministres néerlandophones que francophones dans ce scénario, le ministre écologiste nuance : “C’est pire que ça : le ministre-président est asexué linguistiquement, il ne défend pas les intérêts francophones ou néerlandophones. En dessous, il y a deux ministres francophones et deux néerlandophones, ça c’est la loi. Et puis derrière, il y avait trois secrétaires d’État : deux francophones et un néerlandophone. Là, il est proposé de faire l’inverse, donc il y aura plus de néerlandophones. Moi, le plus important, c’est d’avoir un gouvernement, mais ça pose une question démocratique.”

Alain Maron dénonce un déséquilibre communautaire dans la région. Pour lui, il faut revoir les institutions bruxelloises pour davantage d’équilibre, et il critique une acceptation trop importante des demandes flamandes au niveau fédéral, avec l’accord du MR et des Engagés.

  • Alain Maron, ministre de la santé et de l’environnement dans le gouvernement bruxellois en affaire courante, au micro de Fabrice Grosfilley

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