La chambre du conseil prolonge la surveillance électronique du hooligan brugeois
Le hooligan brugeois de 45 ans qui avait été placé sous mandat d’arrêt pour son implication dans les violences qui ont entouré la finale de la Coupe de Belgique de football à Bruxelles, le 4 mai dernier, a comparu jeudi devant la chambre du conseil de Bruxelles. Celle-ci a prolongé d’un mois sa détention préventive sous surveillance électronique, a annoncé le parquet de Bruxelles vendredi.
Le Club de Bruges l’avait emporté 2-1 face à Anderlecht dans cette rencontre disputée au stade Roi Baudouin (nord de Bruxelles). Quelque 80 personnes ont été blessées, dont quatre policiers, dans des incidents survenus avant et après le match en divers endroits de la capitale. Une confrontation a ainsi éclaté entre des supporteurs des deux camps à la gare Centrale et la police a dû aussi intervenir dans le centre-ville et avenue Houba de Strooper, non loin du stade.
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Des groupes de supporteurs qui s’étaient rendus à pied au stade en passant par Jette et Molenbeek-Saint-Jean ont provoqué des dégâts dans ces communes. Des vitrines ont été brisées, du mobilier de rue endommagé et des feux d’artifice ont été envoyés vers la foule. Des émeutiers s’en sont aussi pris à un commerce de Molenbeek et à un établissement de Jette. Un magasin de proximité a ainsi été attaqué rue Vanderstichelen à Molenbeek. Le propriétaire de 73 ans et son fils ont été sérieusement malmenés.
Trois hooligans ont été interpellés le 26 mai pour ces derniers faits. Les deux premiers ont été inculpés de coups et blessures volontaires avec incapacité de travail, les faits ayant été prémédités. Ils ont été relâchés sous conditions. Le troisième, Gino V. a été placé sous mandat d’arrêt pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de travail, avec comme circonstances aggravantes la préméditation et un motif haineux.
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Quelques jours plus tard, la chambre du conseil de Bruxelles a placé l’individu sous surveillance électronique, mais le parquet a fait appel de cette décision. Par la suite, la chambre des mises en accusation a toutefois confirmé la mesure et l’homme a donc bénéficié d’un bracelet électronique. La chambre du conseil a décidé jeudi de prolonger d’un mois sa détention sous ce régime.
Belga





