Les organisations cyclistes bruxelloises tirent la sonnette d’alarme

Les activités de CyCLO, Pro Velo, les Ateliers de la rue Voot, GRACQ, Fietserbond, Ride Your Future et MolemBIKE sont aujourd’hui menacées. Les 7 associations cyclistes bruxelloises attendent toujours une décision politique concernant leur financement pour l’année 2025.

Les associations demandent au gouvernement bruxellois en affaires courantes de garantir la continuité de leurs activités. “Un investissement minime comparé à leur impact positif sur la mobilité durable, la qualité de vie et l’économie locale en Région bruxelloise”, affirment-elles par voie de communiqué.

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En 20 ans, le vélo en tant que moyen de transport a gagné en popularité auprès des Bruxellois. Depuis 2010, le nombre de cyclistes a augmenté de 12.6% par an. Pour les associations, cela n’est pas le fruit du hasard, mais le “résultat d’une politique vélo progressiste et intégrée, soutenue par les gouvernements bruxellois successifs, ainsi que par l’engagement de différentes organisations cyclistes. Pourtant, ces progrès sont aujourd’hui en danger”. 

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En effet, en l’absence d’un gouvernement de plein exercice, les 7 associations restent dans l’expectative quant à leur financement pour 2025. Sans ce soutien financier, les organisations cyclistes seront contraintes de cesser leurs activités respectives. “Les associations cyclistes bruxelloises rejoignent les entreprises sociales et les ASBL actives dans le secteur socioculturel et social qui ont déjà tiré la sonnette d’alarme. A la veille du dernier Conseil des Ministres de l’année, l’ensemble de la société civile bruxelloise, qui fournit des services essentiels aux Bruxellois·es, reste en attente d’une décision du gouvernement bruxellois”, concluent-elles.

Sont également en jeu plus de quarante emplois directs et “la perte d’une expertise irremplaçable”.  Toujours selon les sept associations, les organisations qui travaillent dans le domaine de la cohésion sociale, du logement, de l’accueil des primo-arrivants, de l’alphabétisation et de l’orientation des jeunes misent elles aussi sur l’organisation de projets vélo. Le politique vélo intégrée représente pour la Région un coût annuel de 3 millions d’euros, “un montant dérisoire en regard du budget régional annuel de 7,8 milliards d’euros”.

Rédaction avec Belga

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17 décembre 2024 - 12h13
Modifié le 17 décembre 2024 - 13h42