Une peinture moins toxique et créée à partir de la terre des chantiers bruxellois

Une peinture sans microplastiques et moins toxique: c’est ce que propose une firme bruxelloise. Le secret? Elle est créée à partir de terre issue des chantiers bruxellois. La formule séduit l’école Mabo, rue de Flandre, dans le centre-ville.

■ Reportage de Thomas Dufrane, Daniel Magnette et Laurence Paciarelli

Cette peinture à la texture particulière, assez brute est créée à partir des terres excavées sur des chantiers, envrion 2 millions de tonnes chaque année à Bruxelles. Une méthode qui n’a rien de révolutionnaire mais est plutôt un retour aux origines bruxelloises. Pensez au Sablon, aujourd’hui quartier chic, qui était une carrière où on utilisait le sable – du Sablon – pour la construction, et pour créer des matériaux.

Par contre, pas de couleurs flashy, de vert ou de bleu, on reste sur du sable bruxellien. Au final, quatre couleurs primaires, et une vingtaine de tons possibles en fonction des mélanges.  Au delà de cette petite fresque, la volonté est de séduire le monde de la construction. Quelques contrats ont déjà été signés et ces sacs sont aussi en vente pour les particuliers, environ 5 € le mètre carré. Un prix comparable à la peinture classique de la construction.