Enseignement supérieur inclusif : “En 10 ans, le nombre d’étudiants concernés a été multiplié par 7”

La Commission de l’enseignement supérieur inclusif et Unia (le Service de lutte contre les discriminations pour la promotion de l’égalité des chances) demandent des moyens supplémentaires pour l’inclusion dans l’enseignement supérieur. Le décret prévoyant sa mise en place a 10 ans. Florence Elleboudt, présidente de la Commission de l’enseignement supérieur inclusif, la CESI, était l’invitée du 12h30.

De plus en plus d’étudiants s’adressent au service de la CESI, pour faire reconnaître leur situation de handicap. “Les chiffre ont epxlosé. En 10 ans, ils ont été multiplié par 7.”, explique Florence Elleboudt, passant de 904 en 2014 à près de 6500 en 2023. Soit près de 2,5% de la population étudiante dans le supérieur a introduit une demande.

Tout étaudiant qui rencontre des difficultés qui entravent ses études a niveau de sa santé peut s’adresser à la CESI. Des étudiant présentant un handicap moteur ou sensoriel, des pathologies d’ordre physique ou psychologique, des troubles de l’apprentissage ou de l’attention. “Ils ont besoin d’aménagement raisonnables : qu’on considère leur situation, qu’on voit avec eux quel est leur projet d’étude et de vie. Ils doivent pouvoir être soignés ou suivis pendant leurs études. On essaie de voir ce qu’on peut mettre en place par exemple pour que l’étudiant puissent présenter ses examens en fonction de sa situation.” Par exemple, le principe du tiers-temps supplémentaire est souvent proposé. Il permet d’allonger la période d’examen d’un tiers-temps. “pour que l’étudiant ait le temps de répondre au niveau d’exigences comme n’importae quel autre.”

Pourquoi une telle augmentation des chiffres ?

Nous sommes d’abord mieux connus.”, explique Florence Elleboudt. Mais il y a aussi de plus en plus d’étudiants présentant des troubles de l’apprentissage et de l’attention. Le Covid  a aussi eu des conséquences sur lasanté psychique des étudiants.

L’idée c’est que l’étudiant puisse avancer à son rythme, en se soignant mais il tient à avoir la même diplôme que n’importe  quel autre étudiant. L’idée des aménagements raisonnables vise à permettre à l’étduiant de modifier certaines modalités pour arriver au bout comme n’importe qui, et développer ses projets professionnels.”

Ecouter l’interview de Florence Elleboudt, présidente de la Commission de l’enseignement supérieur inclusif, la CESI, dans le 12h30