Jugement reporté dans le procès d’un ancien commissaire de police bruxellois

Le tribunal correctionnel de Bruxelles n’a pas rendu de verdict mercredi dans le procès d’un ancien commissaire de la brigade canine de la zone de police Bruxelles Midi (Anderlecht, Saint-Gilles et Forest), poursuivi pour harcèlement au travail. Le jugement est désormais prévu le 17 janvier.

L’affaire a été révélée en 2018 lorsqu’une inspectrice de la brigade canine s’est plainte que le commissaire faisait retentir des chants martiaux allemands en présence de deux subordonnés de confession juive. Le commissaire aurait également fait preuve de discrimination à l’égard de certains de ses subordonnés parce qu’ils ne travaillaient pas assez dur selon lui. Il leur aurait causé des difficultés pour leurs changements d’équipe ou leurs demandes de congés. Enfin, l’homme aurait également fait des remarques sexistes à l’égard de certaines collaboratrices à plusieurs reprises et aurait tenu des propos blessants à une inspectrice de police qui avait perdu sa mère lors d’un drame familial, a encore fait valoir l’auditorat du travail.

Celui-ci a requis une peine de six mois de prison avec sursis. La défense a demandé l’acquittement, réfutant toutes les préventions. Elle a vivement contesté, par exemple, que l’homme ait nourri une quelconque haine à l’égard des Juifs. L’avocat du commissaire a mentionné le fait que l’homme n’était pas en service le jour de l’attaque du Musée juif de Bruxelles, mais qu’il s’était immédiatement rendu sur les lieux pour apporter son aide. Il aurait également conseillé à ses collègues de visiter la caserne Dossin. Le jugement a été reporté au 17 janvier.

Belga