Le port du masque à l’hôpital désormais géré lieu par lieu : voici les différentes décisions à Bruxelles

Quels sont les politiques en matière de port du masque, hôpital par hôpital ? Nous avons fait le tour.

La décision a été prise à la fin du mois dernier, par la Conférence Interministérielle Santé, réunissant les différents ministres compétents : la gestion port du masque dans les établissements de soins est désormais confiée aux lieux aux-mêmes. Jusqu’ici, une directive générale obligeait le strict port du masque généralisé dans le milieu de la santé. Concrètement, cela signifie donc que, hôpital par hôpital, chaque établissement a le choix d’autoriser les patients à retirer leur masque, et ce lieu par lieu, service par service, en fonction du risque de transmission.

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Ainsi, trois niveaux de risques sont désormais définis : la phase 1 (masque non-recommandé), la phase 2 (usage ciblé du masque) et la phase 3 (masque généralisé obligatoire). Nous sommes ici dans la phase intermédiaire, aux hôpitaux et centres de soins de décider, donc, de quelle manière ils géreront le port du masque buccal.

CHIREC

Sur les différents sites hospitaliers du CHIREC, dont ses polycliniques, le port du masque n’est obligatoire que pour les personnes présentant des symptômes respiratoires et/ou de la fièvre, et “il est laissé à l’appréciation de chaque soignant de prendre les mesures de protection nécessaires dans l’intérêt de sa santé et celle de ses patients“, indique Laurence van Drooghenbroeck, du service communication du CHIREC.

Pour le reste, le port du masque est recommandé, “notamment fortement lors de contacts avec des patients“, mais n’est plus obligatoire.

 

CHU Brugmann

Au CHU Brugmann, on nous informe qu’une “note de service a été envoyée aux membres de notre personnel le 24 mars, et nous avons adapté au plus vite notre affichage et notre site web“. Ainsi, le masque reste obligatoire dans les unités de soins, aux urgences, au quartier opératoire et au quartier d’accouchement, et il “reste obligatoire en général lors de tout contact direct avec un patient, en hospitalisation comme en ambulatoire“, notamment dans les box de consultation, nous précise le CHU Brugmann.

Ailleurs, le port du masque reste recommandé pour les patients et les visiteurs. De même, en cas de toux ou d’autre symptôme d’infection respiratoire haute, “on demande l’application systématique par tous et partout du masque chirurgical“, précise le service de presse de l’hôpital, basé à Laeken et à Schaerbeek. Son service basé à l’Hôpital Militaire dépend, en matière de port du masque, des directives de l’Hôpital Militaire.

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CHU Saint-Pierre

Le port du masque n’est plus obligatoire au CHU Saint-Pierre pour les patients et visiteurs. Il reste toutefois recommandé en cas de symptômes (rhume, toux, etc.).

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Cliniques de l’Europe

Aux Cliniques de l’Europe, “le comité de direction, en concertation avec le service d’hygiène hospitalière” a pris la décision ne plus obliger le masque, mais le recommander lors des contacts directs ou rapprochés avec le personnel hospitalier.

Il est même hautement recommandé pour les patients fragilisés (immunodéprimés, etc) et leurs visiteurs, ainsi que pour les patients présentant des symptômes des voies respiratoires.

 

Clinique Saint-Jean

Du côté de la Clinique Saint-Jean, le masque reste obligatoire pour le personnel hospitalier en contact direct avec le patient. Il n’est par contre pas obligatoire pour le personnel qui n’est pas en contact avec les patients, par exemple dans les zones administratives.

Pour les patients et visiteurs, le port du masque n’est plus obligatoire, mais reste recommandé.

 

Cliniques Universitaires Saint-Luc

Les Cliniques Universitaires Saint-Luc ont décidé de conserver l’obligation du port du masque “lors de toute interaction entre un patient et un membre du personnel : donc aux consultations et dans les unités de soins“, indique Sylvain Bayet, porte-parole de l’hôpital woluwéen.

Le masque buccal est recommandé partout ailleurs, y compris les salles d’attente, et pour les visiteurs lors de la visite d’un patient en chambre.

 

Hôpital des Enfants Reine Fabiola

Le masque reste obligatoire pour le personnel en contact avec les patients. Les patients hospitalisés doivent porter le masque en dehors de leur chambre.

Concernant les patients ambulants, le port du masque est recommandé (à partir de 12 ans) en salle d’attente et dans le box de consultation.

Pour les patients immunodéprimés sévères, le masque FFP2 est recommandé lors des déplacements. Si celui-ci n’est pas bien supporté, un masque chirurgical convient.

Le port du masque reste vivement recommandé pour les visiteurs. Certaines unités avec des patients particulièrement fragilisés prendront des dispositions plus rigoureuses en la matière.

 

Hôpital Erasme

Le masque reste obligatoire pour le personnel en contact avec les patients. Les patients hospitalisés doivent porter le masque en dehors de leur chambre.

Concernant les patients ambulants, le port du masque est recommandé (à partir de 12 ans) en salle d’attente et dans le box de consultation.

Pour les patients immunodéprimés sévères, le masque FFP2 est recommandé lors des déplacements. Si celui-ci n’est pas bien supporté, un masque chirurgical convient.

Le port du masque reste vivement recommandé pour les visiteurs. Certaines unités avec des patients particulièrement fragilisés prendront des dispositions plus rigoureuses en la matière.

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Hôpital Militaire Reine Astrid

L’Hôpital Militaire Reine Astrid a mis en place de nouvelles mesures quant au port du masque dans ses infrastructures de Neder-over-Heembeek, “des directives qui sont d’application à partir du mardi 28 mars“, nous explique le colonel Carlos de Vaulx de Champion, directeur de l’Hôpital Militaire.

Ainsi, “puisque notre priorité reste toujours la santé de nos patients, de nos visiteurs et de notre personnel“, l’Hôpital Militaire a décidé de rendre le masque recommandé pour tous, de manière générale, avec des spécificités pour certains services. En effet, aux services de caisson hyperbare, des grands brûlés et aux urgences, le masque chirurgical est obligatoire pour les patients en contact avec d’autres patients (salle d’attente, caisson hyperbare, etc), et pour le personnel lorsqu’il est en contact avec un patient (pour les grands brûlés, cette règle n’est d’application que pour les patients hospitalisés). Le masque reste aussi obligatoire pour tout patient présentant des symptômes respiratoires, lors de contacts avec d’autres personnes.

Le masque n’est plus nécessaire pour le personnel (para)médical lors d’interactions avec d’autres membres du personnel (sauf s’il y a suspicion d’infection respiratoire) et pour les patients en contact avec le personnel, si le ou les membre(s) du personnel le permet sur base individuelle. De même, “les autres membres du personnel ne sont plus tenus de porter un masque“, précise le colonel-directeur de l’HLRA, qui indique aussi que “l’hôpital ne fournit pas de masques gratuits aux patients ambulatoires et aux visiteurs“.

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Hôpitaux Iris Sud

Au sein des différents sites du réseau hospitalier Iris Sud, différents choix ont été préconisés par l’équipe en charge de la prévention et du contrôle des infections, “et ils pourront évoluer en fonction du niveau de risque” ou si un cluster est détecté en interne, précise Céline Barcham, responsable communication du groupe hospitalier. Ainsi, le masque reste obligatoire pour les prestataires de soins en cas de contact direct avec le patient (en hospitalisation ou en ambulatoire), pour la patient hospitalisé lorsqu’il sort de sa chambre et pour les parents du patient lorsqu’ils sortent de la chambre, ainsi que pour toutes les personnes symptomatiques.

Le masque demeure recommandé pour les patients en ambulatoire, dès douze ans, dans les salles d’attente et lors des consultations. Pour les visiteurs, le masque est recommandé à l’entrée du service d’hospitalisation, et l’hôpital demande aux visiteurs de ne pas venir s’ils sont symptomatiques.

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Institut Jules Bordet

Le masque reste obligatoire pour le personnel en contact avec les patients. Les patients hospitalisés doivent porter le masque en dehors de leur chambre.

Concernant les patients ambulants, le port du masque est recommandé (à partir de 12 ans) en salle d’attente et dans le box de consultation.

Pour les patients immunodéprimés sévères, le masque FFP2 est recommandé lors des déplacements. Si celui-ci n’est pas bien supporté, un masque chirurgical convient.

Le port du masque reste vivement recommandé pour les visiteurs. Certaines unités avec des patients particulièrement fragilisés prendront des dispositions plus rigoureuses en la matière.

 

UZ Brussel

Enfin, à l’UZ Brussel, “le port du masque buccal n’est plus obligatoire en dehors du secteur des soins de santé“, nous précise Karolien De Prez, porte-parole de l’hôpital jettois. Néanmoins, le masque reste recommandé pour les visiteurs et les patients présentant des symptômes de rhume, ainsi que pour les patients très vulnérables.

Reste que “les prestataires de soins continuent de porter un masque buccal en cas de contact direct avec les patients : dans les chambres, lors d’une consultation ou d’un examen“. De même, l’hôpital va procéder à une évaluer pour déterminer s’il est nécessaire d’affiner ces recommandations.

 

ArBr – Photo : Belga (illustration)