Semaine belge de l’organisation : un coaching en rangement “c’est 80% d’émotionnel”, selon Nathalie Crahay
Du 20 au 26 mars se tient la 3e édition de la semaine belge de l’organisation. Il s’agit d’une initiative de la FBPO, la Fédération belge des Professionnels de l’Organisation. Nathalie Crahay, secrétaire de la FBPO, était l’invitée du 12h30.
La Fédération belge des Professionnels de l’Organisation (FBPO) existe depuis 2017. Cela fait maintenant trois ans que la fédération organise une semaine belge de l’organisation.
Le but de cette semaine est de mettre en lumière le métier de coach en rangement (ou d’home organiser en anglais). Ce métier permet aux personnes demandeuses de diminuer le stress de leur vie quotidienne en rangeant leur habitation.
Ce métier, assez récent, vient des États-Unis. Il est “arrivé chez nous avec la société de surconsommation“, explique Nathalie Crahay, secrétaire de la FBPO. Selon elle, les gens ne sont plus capables de prendre le temps de ranger leur habitation. De ce fait, les demandes augmentent considérablement auprès des coachs en rangement.
L’intervention d’un coach en rangement se déroule en plusieurs étapes. La première est un appel téléphonique ou en visioconférence pour faire connaissance avec la personne et comprendre son problème. Ensuite, l’home organiser établit un premier diagnostic à domicile, lors d’une visite d’environ une heure. Enfin, il y a l’étape de désencombrement, durant laquelle le professionnel va aider la personne à déterminer les objets dont elle a besoin. Le coach aidera aussi à repenser son espace de vie. Une action de plus en plus demandée selon Nathalie Crahay, notamment depuis l’avènement du télétravail.
Les objets triés ne sont pas pour autant jetés. Nathalie Crahay insiste sur la nécessité de revendre ou de donner les objets dont les demandeurs ne se servent plus.
Un des rôles du coach de rangement est aussi d’être psychologue. Le métier “c’est 80% d’émotionnel“, estime la secrétaire. Et pour cause : le coach en rangement est parfois appelé avant ou après le décès d’une personne pour désencombrer son logement. Les objets deviennent des souvenirs, dont il est difficile de se détacher.
■ Nathalie Crahay, secrétaire de la FBPO, par Jim Moskovics et Murielle Berck