Des travailleuses du sexe en provenance de Chine dans le quartier de l’Alhambra

Au début du mois de janvier, le comité de quartier d’Alhambra avait relevé sur sa page Facebook le fait que de plus en plus de travailleurs et travailleuses du sexe chinois étaient actifs dans la prostitution de rue.

Ce comité de quartier connaîtrait d’ailleurs quatre lieux où ces personnes rencontrent leur clientèle. Selon le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), le phénomène est connu de la section des moeurs de la zone de police de Bruxelles-Ixelles. Afin de comprendre le phénomène, un grand nombre de vérifications et d’identifications sont effectuées.

“Au départ, les travailleuses du sexe chinois n’étaient actives que dans la prostitution privée par le biais d’annonces, sur certains sites internet et via les canaux de médias sociaux chinois. Aujourd’hui, nous constatons qu’une petite partie essaie également d’attirer des clients dans la rue, même si c’est limité”, a poursuivi Philippe Close via Belga.

Des concertations régulières ont lieu avec le parquet de Bruxelles et les autres zones de police pour évoquer les phénomènes liés à la prostitution et à la traite des êtres humains.

Belga – Photo : comité Alhambra 

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