Tourisme : 7,4 millions de nuitées à Bruxelles en 2019… avant, en 2020, “la plus grave crise de son histoire”
L’an dernier, 42.512.847 nuitées ont été enregistrées en Belgique soit 3% de plus qu’en 2018, indique jeudi Statbel, l’office belge statistique.
La majeure partie des nuitées ont été enregistrées en Flandre (26,3 millions), suivie de la Wallonie (8,7 millions) et Bruxelles (7,4 millions).
En Région wallonne et en Région de Bruxelles-Capitale, le nombre de nuitées progresse de 6%. En 2019, la Région flamande a connu une hausse de 1% par rapport à 2018. Avec 12,1 millions de nuitées, la Flandre occidentale avec sa côte et Bruges est la championne des réservations.
La moitié des nuitées en Belgique ont été réservées dans un hôtel (49 %). Viennent ensuite les logements de vacances (16 %), les parcs de vacances (13 %) et les auberges de jeunesse (10 %). Ces proportions n’ont pratiquement pas changé par rapport à 2018. La moitié des nuitées ont été réservées par des Belges.
Parmi les visiteurs étrangers de l’Union européenne (39% du total), on retrouve une proportion de 13% de Néerlandais, de 7% de Français, de 4% de Britanniques et de 2% d’Espagnols. Hors UE, ce sont les Américains qui arrivent les premiers (2,3%°).
“2020 : la plus grave crise de l’histoire du secteur”
Une progression qui peut s’expliquer par l’embellie rencontrée en 2019 par le secteur hôtelier après la difficile période des attentats et du lockdown. Mais ces chiffres semblent aujourd’hui bien anachroniques au regard de la situation actuelle, nous commente Rodolphe Van Weyenbergh de la Brussels Hotels Association, : “Le secteur hôtellier traverse la crise la plus grave de son histoire : on s’achemine vers une période de six mois d’inactivité.”
Aujourd’hui le taux d’occupation des hôtels atteint à peine 3%. Or pour ne pas être déficitaire, il faut viser les 60%. Et la période estivale ne s’annonce pas réjouissante. Juillet et août sont de manière générale des mois difficiles pour le tourisme de loisir à Bruxelles “mais cette fois, les prévisions sont alarmantes“, s’inquiète Rodolphe Van Weyenbergh.
Avec Belga