Seul un indépendant sur mille demande l’allocation soins informels
L’allocation soins informels pour indépendants existe depuis octobre 2015.
La réglementation de l’allocation soins informels pour indépendants est encore peu connue: seul un indépendant sur 1.000 en fait usage, indique samedi le fonds d’assurance sociale Acerta à l’occasion de la journée des soins informels.
L’allocation soins informels pour indépendants existe depuis octobre 2015. La nouvelle réglementation en la matière consolide le filet de sécurité pour les travailleurs indépendants qui souffriraient d’une maladie grave, seraient en soins palliatifs ou auraient un enfant handicapé.
Les demandes pour ces allocations ont augmenté de 50% entre 2016 et 2017. Cette tendance s’est poursuive au premier trimestre 2018 avec une nouvelle hausse de 50%. Malgré cela, seul 0,092% des indépendants en ont fait la demande.
“Depuis la nouvelle réglementation, nous recevons considérablement plus de demandes en tant que caisse d’assurances sociales. En 2017, si nous allons regarder les congés thématiques comme l’interruption de carrière, le congé pour soins palliatifs et le congé pour assistance médicale, les équivalents de l’Allocation Soins informels pour les travailleurs, ont été demandés par 1,02 % des travailleurs, soit 11 fois plus que chez les indépendants. Nous en concluons que la ligne d’aide Allocation Soins informels est encore trop méconnue aujourd’hui, après deux ans et demi d’existence”, explique Sandrine Renders, experte Starters & Indépendants chez Acerta.
La demande d’allocation soins informels est pourtant très simple à introduire pour l’indépendant via la caisse d’assurances sociales.
BELGA