Greenpeace plaide pour la disparition des charcuteries figurant des idoles d’enfants
Greenpeace met en garde contre les charcuteries à destination des enfants. L’ONG a fait tester des produits de charcuterie préemballés figurant des personnages bien connus des enfants, comme les Schtroumpfs ou Maya, et il en ressort que ces produits sont tout aussi mauvais pour la santé que les autres charcuteries de supermarché. Greenpeace demande aux entreprises qui les produisent de fournir des alternatives plus saines. Greenpeace, qui milite pour une moindre consommation de viande, a fait analyser le saucisson de jambon Samson, le filet de poulet K3, le saucisson de volaille Maya, le saucisson de volaille Plop, le jambon supérieur Schtroumpfs et les saucisses Knack Schtroumpfs par un laboratoire indépendant, puis par deux diététiciennes pédiatriques. “Les enfants peuvent manger de la charcuterie à condition que le reste de leur alimentation soit équilibrée et variée. Cependant, il ne leur est pas conseillé d’en consommer plus d’une fois par semaine, et donc certainement pas tous les jours”, ont conclu les diététiciennes.
“La plupart des produits contiennent plus de sel que ce qui est indiqué sur l’emballage: le saucisson de jambon Samson a une teneur en sel de 1,9% (pour 1,7% indiqué), le filet de poulet K3 de 2,2% (pour 2% indiqués) et les saucissons de volaille Maya et Plop de 2,1% (pour 1,8% indiqué). Nous considérons les produits testés comme de la charcuterie riche en sel, car ils dépassent tous la limite supérieure de 1,5 g pour 100 g (ou 1,5%) recommandée”, stipule Greenpeace, cité par La Dernière Heure. “La teneur en matières grasses des produits étudiés fluctue fortement, allant de 1,3 à 22,1%”, constate Greenpeace. “Pour un produit de viande de type charcuterie, cette teneur ne devrait pas dépasser 10%.”
Greenpeace demande aux entreprises derrière les marques Studio 100 (Samson, Plop, Maya l’abeille, K3) et IMPS (les Schtroumpfs) de ne plus utiliser leurs marques pour des produits de charcuterie. “Nous leur demandons d’utiliser leurs personnages pour des garnitures d’origine végétale”, insiste l’ONG. Dans une réaction, IMPS affirme avoir retiré la licence de l’entreprise produisant la charcuterie avec les Schtroumpfs.