Professeur de la VUB condamné à mort en Iran : le parlement bruxellois prend part à l’élan de soutien

Le parlement bruxellois a modifié son ordre du jour des travaux vendredi pour permettre l’examen rapide d’une proposition de résolution déposée par le CD&V et co-signée par tous les groupes afin de tenter d’obtenir la non-application de la peine capitale décrétée en Iran à l’encontre d’un professeur en médecine de la VUB.

Ahmadreza Djalali a habité, avec sa famille, en Suède, mais il a également enseigné en Italie et en Belgique. Arrêté en Iran en avril 2016 à l’occasion d’un séjour dans son pays d’origine, il a été accusé d’espionnage pour le compte d’Israël. En dépit d’une pression internationale, il a été condamné le mois dernier par un tribunal de Téhéran à la peine capitale. Selon Amnesty International, Ahmadreza Djalali n’a pas eu droit à l’assistance d’un avocat durant son procès et a dû faire certains aveux sous la contrainte.

La démarche bruxelloise n’est pas isolée. A l’initiative du CD&V, des propositions de résolutions d’urgence ont été introduites aux parlements flamand et fédéral. L’ensemble de ces textes appelle l’Iran à ne pas exécuter la condamnation prononcée à l’encontre de M. Djalali et à garantir un traitement équitable et public de sa procédure en appel. Il y est aussi demandé aux gouvernements fédéral, flamand, bruxellois, mais également à l’Union européenne, de plaider constamment, via leurs contacts avec les autorités iraniennes, pour l’abolition de la peine de mort. (Belga)

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