"Game of Thrones": HBO apelle le FBI à enquêter sur le récent piratage

Les dirigeants de la chaîne américaine HBO ont demandé au FBI d’ouvrir une enquête sur le piratage qui a dévoilé un épisode de la dernière saison de “Game of Thrones”, ainsi que d’autres données importantes, a rapporté le magazine de divertissement The Hollywood Reporter. Le quatrième épisode de la saison 7, censé sortir le dimanche 6 août, a été diffusé illégalement deux jours plus tôt. Quelques jours avant cette fuite sur la toile, la chaîne HBO s’était faite pirater un bon nombre de données, dont le scripte de cet épisode rendu public.

Le groupe d’hackers, qui revendique avoir illégalement piraté le réseau informatique de la chaîne, prétend avoir en sa possession 1,5 téraoctets de données, peut-on lire dans la presse. Comme pour “Game of Thrones”, des épisodes provenant d’autres séries, dont “Ballers” et “Room 104”, ont été révélés. Des informations personnelles sur les responsables de la société ont également été volées.

Le 31 juillet, la filliale du groupe Time Warner a expliqué dans un communiqué avoir été victime d’un piratage informatique. Selon la rubrique Pixels du journal français Le Monde, des journalistes spécialisés ont reçu un message électronique les avertissant de la venue de “la plus grande fuite numérique”, proposant des informations inédites.

Certaines données ont été accessibles sur un site web appelé “Winter Leak”. Un message signé “little.finger66” (référence à l’un des personnages de la série “Game of Thrones”, ndlr) y était publié: “Voici la plus grande fuite de l’ère numérique (1,5 terbytes au total). (…) Après une opération compliquée, nous avons réussi à accéder au réseau interne, aux e-mails, aux plateformes techniques et aux bases de données de HBO, et nous avons récupéré des choses précieuses et confidentielles qui vont vous éblouir.”

Selon The Hollywood Reporter, aucune rançon n’a été demandée et la raison de ce piratage n’est toujours pas connue. En plus du FBI, les responsables de HBO ont aussi convoqué la firme de cybercécurité “Mandiant” afin de retrouver les coupables.