Etudes de médecine – Le Conseil d'Etat rejette les demandes de suspension d'extrême urgence

Le Conseil d’Etat a rejeté vendredi le recours intenté par des étudiantes contre les quotas du concours organisé en fin de première année de médecine en Fédération Wallonie-Bruxelles, estimant que l’extrême urgence n’est pas établie. Dans ses arrêts, le Conseil d’Etat estime en effet que les étudiants “reçus collés” (soit ayant réussi les 45 crédits nécessaires pour valider leur année mais n’étant pas suffisamment bien classés à l’issue du concours) disposent d’une deuxième chance de poursuivre leur cursus, “en réussissant l’examen d’entrée qui sera organisé le 8 septembre prochain, auquel ils sont (…) réputés inscrits”. Ils pourraient alors valoriser, en deuxième année, les crédits déjà acquis.
Cet examen a été mis en place pour les étudiants qui désirent entamer des études de médecine et de dentisterie, donc pour accéder à la première année.
Le Conseil d’Etat ne se prononce pas sur le fond du dossier, soit l’illégalité des quotas que dénoncent les étudiants, mais uniquement sur l’extrême urgence.
“La suite des actions devra attendre le recours indépendant lancé par les étudiants allégés (avec une année dont le cursus est moins chargé, ndlr) et rhétoriciens dont les plaidoiries auront lieu le 29 août prochain”, avaient commenté mercredi les organisations étudiantes, à la suite de l’avis négatif du premier auditeur du Conseil d’Etat.