La CTB a consacré 217 millions d'euros aux projets de développement en 2016

L’agence belge de coopération au développement, toujours appelée coopération technique belge (CTB) avant sa mutation en Enabel en janvier prochain, a consacré en 2016 217 millions d’euros à des projets de développement, et à son fonctionnement, ressort-il jeudi de son rapport annuel. La coopération a mené, entièrement ou partiellement, plus de 170 interventions dans une vingtaine de pays où elle est active. Ces derniers se trouvent majoritairement en Afrique – plus de 80% du budget de la CTB y est dédié -, et dans une moindre mesure en Amérique latine (Bolivie, Equateur, Pérou). La CTB est également présente au Vietnam et dans les territoires palestiniens.
En 2016, elle employait 1.500 collaborateurs, dont 181 à Bruxelles, 246 expatriés et 1.073 travailleurs locaux. C’est en République démocratique du Congo (257 personnes), le premier pays partenaire de la coopération, mais aussi au Burundi (159) et au Bénin (122) qu’elle déployait le plus de personnel.
La CTB, qui est active depuis 1999, verra ses prérogatives élargies en janvier prochain. Elle écope d’un rôle important dans la réalisation des Objectifs de Développement durable affichés par les Nations Unies en 2015. “A compter de 2018, il nous sera également possible de déployer des activités hors secteurs traditionnels et hors partenaires traditionnels de la coopération au développement”, précise Carl Michiels, président du comité de direction. Dans cette optique, l’agence a déjà noué l’an dernier un vingtaine d’accords de partenariat avec des instances publiques belges comme la Défense, la Sécurité sociale, la Police fédérale, l’Agence alimentaire, ainsi qu’avec les Agences régionales chargées de l’emploi et de la gestion des eaux.

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06 juillet 2017 - 15h55