Assassinat du châtelain de Wingene – Le dossier retourne devant la chambre des mises en accusation de Gand

Le tribunal correctionnel de Bruges a ordonné, lundi, que le dossier de l’assassinat du châtelain de Wingene retourne devant la chambre des mises en accusation de Gand afin que les techniques spéciales utilisées pendant l’enquête soient à nouveau contrôlées, ce que demandait la défense de Franciscus Larmit. Au cours de la dernière audition des témoins, les débats ont principalement porté sur l’article du Laatste Nieuws paru la semaine dernière. Selon le quotidien flamand, Evert de Clercq a été écouté pendant des mois alors qu’il était incarcéré à la prison d’Ypres.
Au cours de cette détention, il aurait notamment déclaré à un co-détenu que le corps de Stijn Saelens aurait normalement dû brûler dans un crématorium aux Pays-Bas. Une lettre révélant cette information avait atterri à la rédaction du Laatste Nieuws, qui a publié un article à ce sujet. Or, le dossier judiciaire ne mentionne pas cette mise sur écoute. Et le ministère public prétend qu’il y a eu accès grâce à un journaliste.
La défense de Franciscus Larmit a donc demandé que le dossier soit renvoyé devant la chambre des mises en accusation de Gand alors que les parties civiles estiment qu’il s’agit d’une nouvelle perte de temps.
Après une délibération de 45 minutes, le tribunal correctionnel de Bruges a finalement ordonné le renvoi du dossier devant la justice gantoise.

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26 juin 2017 - 20h05