Le swing, la danse qui fait tourner les têtes

Sur un air de jazz entraînant, les couples se déchaînent sur une chorégraphie sortie tout droit des années 30… Revenu en grâce, le swing n’en finit plus de séduire un public jeune à travers le monde, à la recherche d’antidotes à la morosité. “Ca plaît parce que ça se danse à deux et que c’est rapidement ludique. L’étincelle, c’est la musique”, explique Paulo Thierry, professeur de danse swing à Paris. “Souvent, vous avez des gens qui disent +ah, ça swingue !+. Mais pourquoi ça swingue ? Parce que ça rebondit, c’est (grâce à) la musique.”

Lindy hop, charleston, balboa… Ces danses, nées pour la plupart au sein de la communauté noire américaine dans les années 20, suscitent un engouement bien au-delà du cercle des amateurs de jazz et de rétro.

Au point de conquérir des pays aussi différents que la Corée du sud, réputée pour ses “swing bars” où les aficionados peuvent danser tous les soirs de la semaine, ou la Suède, qui accueille chaque année à Herräng, une bourgade à une centaine de kilomètres de Stockholm, le plus gros rassemblement de danseurs swing au monde.

Créé en 1982, l’événement accueille chaque été quelque 700 danseurs venus se perfectionner, soit plus que la population locale…

Cet immense campement en pleine nature a gagné sa réputation en invitant à ses débuts Frankie Manning, considéré comme le père du lindy hop, la plus prisée des danses swing.

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22 juin 2017 - 10h35