Roland-Garros – Jelena Ostapenko a du mal à y croire

A 20 ans à peine, la Lettone Jelena Ostapenko, 47e joueuse mondiale, a enlevé son premier tournoi du Grand Chelem, Roland-Garros, en battant en finale la Roumaine Simona Halep, pourtant plus expérimentée. “Je ne peux pas croire que j’ai gagné Roland-Garros, je n’ai que 20 ans, j’ai joué un tournoi incroyable, je vous aime, c’est incroyable d’être là”, a savouré la 47e mondiale (12e ce lundi) qui s’est imposée 4-6, 6-4, 6-3 et a marché sur les traces de Gustavo Kuerten. Le 8 juin 1997, le jour de sa naissance, le Brésilien, remportait lui aussi le premier titre de sa carrière sur le court Philippe-Chatrier.
“Je suis restée agressive, j’ai continué à me battre et le match a tourné en ma faveur. Je n’arrive pas à y croire. C’était un rêve qui est devenu réalité. Je ne vais réaliser que dans quelques jours ou quelques semaines. J’ai toujours frappé la balle très fort. Personne ne m’a appris à faire ça, c’est mon caractère qui est comme ça. Simona a peut-être été un peu nerveuse parce qu’elle avait beaucoup de pression.”, a expliqué la Lettone qui avait déjà perdu, par deux fois, le premier set, en huitièmes de finale face à une ancienne finaliste, l’Australienne Samantha Stosur, et en quarts de finale contre une ex-N.1 mondiale, la Danoise Caroline Wozniacki.
“Je dois encore progresser et travailler pour monter dans le classement et peut-être gagner d’autres titres. Il faut que j’améliore mon service et mon coup droit, il faudrait aussi que je fasse moins de fautes directes”, a confié la Lettone. “Quelques minutes avant le match, j’étais un peu nerveuse, mais une fois sur le court, je me suis libérée. Quand j’ai été menée (6-4, 3-0) j’ai de nouveau été nerveuse, mais je me suis dit que je n’avais plus rien à perdre. J’attends Wimbledon avec impatience car l’herbe est une de mes surfaces préférées. Je crois que quand je frappe tout est possible. Je suis venue à Roland-Garros quand j’avais douze ans pour visiter le musée, mais je n’imaginais pas que je pourrais gagner ici un jour. Serena (Williams) a toujours été mon idole. C’est une grande championne qui joue un style similaire au mien.”

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10 juin 2017 - 20h05