M. Reynders termine sa visite à New York en défendant les atouts de la Belgique

Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a clos sa visite de trois jours à New York, mardi soir (heure locale), après s’être entretenu avec des représentants de la Communauté de développement économique de l’Afrique australe ainsi que des petits États insulaires, en marge de la Conférence des Nations unies sur les océans. Le chef de la diplomatie belge, qui défend la candidature de la Belgique à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2019-2020, s’est dit satisfait de ces dernières rencontres. “Nous nous sommes penchés sur la manière avec laquelle nous pouvons travailler avec les États d’Afrique australe et centrale en cas de conflit. Notre approche vise à privilégier la médiation et l’implication des pays voisins pour maintenir la paix”, explique-t-il.

“Très écoutée sur la scène internationale en ce qui concerne l’Afrique centrale”, la Belgique peut également faire écho aux attentes africaines auprès d’autres nations. “La candidature de notre pays au Conseil de sécurité a fait bonne impression”, s’est réjoui le vice-Premier.

La Belgique mène campagne sur plusieurs thèmes. Outre la médiation comme instrument de résolution des conflits, la situation des enfants soldats et des femmes et enfants dans les conflits armés sont autant de problématiques qu’elle souhaite approfondir au Conseil de sécurité des Nations unies. “Nous nous préoccupons aussi beaucoup du sort des petits États insulaires”, premières victimes de la dégradation des océans, poursuit M. Reynders, qui s’était rendu aux îles Fidji en janvier dernier. A cet égard, “les questions de paix et de sécurité sont cruciales”, affirme-t-il.

L’Allemagne et Israël sont également en lice pour l’obtention d’un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité, seuls deux étant à pourvoir. Selon M. Reynders, la Belgique a obtenu un nombre non négligeable de promesses de vote. L’issue du scrutin – prévu pour juin 2018 – demeure toutefois incertaine dans la mesure où le vote se déroule à bulletin secret. En cas d’élection, la Belgique pourrait siéger au Conseil de sécurité pour la sixième fois de son histoire.

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07 juin 2017 - 08h00