De retour sur terre, Thomas Pesquet entend agir pour la planète et le climat

Le spationaute français Thomas Pesquet envisage de s’engager dans la lutte contre le changement climatique, a-t-il déclaré mardi à Cologne lors de sa première conférence de presse depuis son retour sur terre vendredi, après 196 jours passés en orbite. Il a notamment estimé que sortir de l’accord de Paris est un acte “irresponsable”, en référence à la décision prise jeudi par le président des Etats-Unis Donald Trump. Le spationaute de 39 ans a avoué avoir changé son regard sur la planète après son expérience en apesanteur. Il affirme ainsi avoir vu “la fragilité de la planète”. “Cela m’a donné envie d’inciter les gens à en faire plus pour l’environnement”, a-t-il expliqué, ajoutant qu’il entendait travailler dans ce sens en tant qu'”acteur citoyen”.

Le plus jeune spationaute européen de l’histoire a également évoqué les nombreux clichés qu’il a diffusés sur les réseaux sociaux. “La première chose dont il faut se rendre compte, c’est de la beauté de la Terre. Si les gens arrivent déjà à faire cela, tant mieux!”, s’est-il réjoui. “Je ne suis pas reporter, je ne suis même pas photographe!”, a-t-il rappelé, mettant en avant le caractère privé de ses photographies dans le cadre de sa mission scientifique.

Thomas Pesquet a encore loué la qualité de sa préparation, qui lui a permis de diminuer son niveau de stress dans les situations critiques, comme lors du retour de sa capsule dans l’atmosphère. “On voit des étincelles partir du côté du hublot, comme un feu d’artifice! (…) On est dans un plasma un peu, on se croirait dans un film de science-fiction!”, a-t-il expliqué, visiblement amusé.