"Nous avons trop peu de mosquées reconnues à Molenbeek"

Sous le slogan “We Are Molenbeek”, la commune et l’asbl Particitiz ont organisé, samedi, une journée thématique consacrée à des débats sur la radicalisation. A la fin de la journée, plusieurs propositions ont été adressées aux responsables politiques. La bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, a été une auditrice attentive des débats. Deux thèmes principaux ont été débattus: comment lutter contre la radicalisation des jeunes de Molenbeek et que peut faire la commune pour améliorer le vivre-ensemble.
Sur le premier thème, l’enseignement a été mis en avant comme point important. Selon les débatteurs, il faut une formation plus mixte, plus concrète mais aussi participative et locale pour les jeunes. Un terme doit aussi être mis aux écoles “ghettos”. Il ne devrait par ailleurs subsister que des mosquées reconnues dans la commune.
“Il est clair que nous avons trop peu de mosquées reconnues à Molenbeek, à peine cinq”, a commenté la bourgmestre Françoise Schepmans. “Sur le plan de l’enseignement, il faut attirer des professeurs qui ont une meilleure compréhension des problèmes du quartier”.