Un cocktail de drogues dures dans le corps de Carrie Fisher, selon son autopsie

Héroïne, cocaïne, ecstasy: l’autopsie du corps de l’actrice Carrie Fisher, l’inoubliable Princesse Leia de “Star Wars” victime d’une attaque cardiaque mortelle en plein vol, a révélé la présence de plusieurs drogues dures. Un rapport de médecine légale dévoilé lundi par la police américaine indique aussi que la comédienne décédée en décembre avait dans le sang des niveaux élevés d’alcool et d’opiacés.

Les analyses ont démontré “une exposition à l’héroïne” dont “les doses et le moment des prises n’ont toutefois pu être définis”. “Par conséquent nous ne pouvons pas établir le rôle joué par l’héroïne dans la cause du décès”, précise le rapport des médecins légistes du comté de Los Angeles, reçu par l’AFP.

Les analystes ont révélé que la cocaïne avait probablement été prise au cours des trois jours précédents, d’après ce rapport, qui donne comme cause du décès une apnée du sommeil – un trouble respiratoire – et d'”autres facteurs indéterminés – y compris une maladie cardiaque et “de multiples prises de drogues”.

L’actrice a été emmenée dans un hôpital de Los Angeles le 23 décembre à la suite d’un malaise lors d’un vol en provenance de Londres, et son décès a été prononcé quatre jours plus tard.

“Ma mère s’est battue contre l’addiction aux drogues et la maladie mentale toute sa vie. Elle a fini par en mourir”, a commenté la fille de Carrie Fisher, Billie Lourd, dans un communiqué au magazine sur les célébrités People.

La mère de Carrie Fisher, qui est la star de l’âge d’or hollywoodien Debbie Reynolds, avait de son côté succombé à un arrêt cardiaque au lendemain de la mort de sa fille.

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19 juin 2017 - 20h40