Station polaire princesse Elisabeth – L'arrêt de la cour d'appel a remis la balle au milieu du jeu, affirme la Fondation polaire

La Fondation polaire internationale (FPI) va envoyer ce mercredi une lettre à la Secrétaire d’Etat en charge de la Politique scientifique, Elke Sleurs, pour l’inviter à entamer des négociations en vue d’un nouveau partenariat, a annoncé l’organisation lors d’une conférence de presse. L’arrêt prononcé le 17 décembre par la cour d’appel de Bruxelles “a remis la balle au milieu du jeu” et il faut retrouver le chemin du consensus car il en va de l’intérêt général, plaide la FPI, qui dit ne toujours pas comprendre l’acharnement à son égard. Depuis la conclusion, en 2007, d’une convention de partenariat entre la FPI et l’Etat belge au sujet de la station polaire Princesse Elisabeth, l’administration s’est montrée réticente, admet la fondation présidée par l’explorateur Alain Hubert. Toutefois, ces derniers mois, l’affaire a pris des proportions “inconcevables dans un Etat de droit”, a expliqué ce dernier avec Philippe Bodson et Piet Steel, administrateurs de la FPI.

Le 10 août dernier, un arrêté royal a exclu la FPI du Secrétariat polaire, l’organe qui assure concrètement la gestion de la base située en Antarctique, composé à part égale de représentants de l’Etat et de représentants du secteur privé.

Contrairement au premier juge, la cour d’appel estime que l’éviction de la FPI est (à première vue, car la décision est rendue en urgence, NDLR) illégale, a souligné Alain Hubert, texte de l’arrêt à l’appui. Si la FPI a l’interdiction d’accéder à la station Princesse Elisabeth durant la mission en cours, elle pourra à nouveau en faire usage dès le 23 février.

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23 décembre 2015 - 14h40