Procès Bernard Wesphael – Pas de diffusion des auditions de Bernard Wesphael

Le président de la cour d’assises du Hainaut a proposé aux différentes parties au procès de diffuser la première audition de Bernard Wesphael, qui a eu lieu quelques heures après la mort de Véronique Pirotton. La défense a laissé le président apprécier mais il demande alors de diffuser les autres auditions, y compris l’audition vidéofilmée du fils de Véronique Pirotton. La défense craint que les parties s’intéressent plus à l’apparence de l’accusé qu’au contenu de sa première audition. Le président de la cour d’assises précise quand même que les auditions de l’accusé durent vingt-et-une heures. “Ma décision est de ne pas visionner ces auditions mais de faire un résumé des éléments importants de ces auditions”, a répondu Philippe Morandini, lequel n’exclut pas d’y avoir recours ultérieurement. Les policiers ont promis de faire leur possible.

Quelques heures après l’appel au secours lancé par Bernard Wesphael, qui a signalé à la réception de l’hôtel Mondo que sa femme s’était suicidée dans la chambre 602, ce dernier a été privé de liberté et auditionné par la police d’Ostende, puis par le juge d’instruction à Bruges. Il a ensuite été inculpé d’assassinat et écroué à la prison de Bruges.

Depuis, l’inculpation a été requalifiée et l’ancien député wallon est accusé du meurtre de son épouse Véronique Pirotton, commis le 31 octobre 2013 dans la chambre 602 de l’hôtel Mondo à Ostende. Son procès devant la cour d’assises du Hainaut à Mons a débuté lundi et l’accusé soutient que son épouse s’est suicidée.

Il ressort des différents témoignages relevés par la police que l’ancienne journaliste avait déjà tenté de mettre fin à ses jours à plusieurs reprises.

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20 septembre 2016 - 12h20