Peu d'efforts pour produire des vêtements de sport de manière plus éthique

Le secteur du textile fait très peu d’efforts pour produire des vêtements de sport de manière plus éthique et plus durable, dénonce lundi Test-Achats dans un communiqué sur base de rencontres avec des ouvrières d’usines cambodgiennes, où sont fabriquées de plus en plus de tenues sportives. Les conditions de travail des ouvrières sont souvent misérables et dangereuses, souligne l’organisation de défense des consommateurs. Elles travaillent plus de dix heures par jour, six jours sur sept, sous contrat de courte durée, renouvelé tous les deux à trois mois. La production textile n’épargne par ailleurs pas l’environnement, polluant sols, eaux et air, sans compter l’importante empreinte écologique liée au transport des vêtements vers les pays de vente.

“Le consommateur qui souhaite acheter des vêtements de sport la conscience tranquille devra chercher longtemps”, regrette Test-Achats, précisant qu’aucune chaîne de sport sur le marché belge ne se démarquait en la matière. “Même les grandes marques comme Decathlon et Intersport ne font que peu d’efforts afin d’assurer le caractère éthique et durable de la production. Footlocker, JD Sports et Sports Direct (…) ne prennent quant à eux presque aucune mesure dans ce sens.”

Au vu de la situation, Test-Achats encourage le consommateur à opter pour des articles porteurs d’un label de confiance, comme celui de la Fair Wear Foundation (FWF). En ce qui concerne les distributeurs, l’organisation réclame que ceux-ci s’engagent à suivre des codes de conduite rigoureux.

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04 juillet 2016 - 17h25