Namur: 14 personnes liées à des trafics de stupéfiants arrêtées dans quatre dossiers

Au total, quatorze personnes ont été placées sous mandat d’arrêt après l’élucidation de divers dossiers relatifs aux stupéfiants sur le territoire namurois, selon un communiqué de presse de la police de Namur et du ministère public diffusé dimanche. D’une part, six personnes ont fait l’objet d’un mandat d’arrêt dans un dossier lié à un trafic de cocaïne dans le milieu festif namurois. D’autre part, huit personnes, dont sept ressortissants néerlandais, ont également été placées sous mandat d’arrêt. Elles sont soupçonnées d’être impliquées dans trois dossiers relatifs à un vaste trafic de cocaïne et d’héroïne. Au début du mois de mars 2016, les enquêteurs de la section stupéfiants du Service Enquête & Recherche (S.E.R) de la zone de police de Namur ont ouvert un dossier judiciaire relatif à un trafic de cocaïne dans le milieu festif namurois. Depuis mars, de nombreux devoirs d’enquêtes ont été effectués et ont permis d’identifier trois suspects namurois, mais aussi deux principaux fournisseurs à Andenne ainsi qu’un des vendeurs de cette filière. L’enquête, toujours en cours a débouché sur l’arrestation de six personnes ainsi que la saisie de quatre véhicules de standing. L’enquête révèle également que cette filière serait active depuis près de deux ans dans l’arrondissement judiciaire namurois et aurait permis d’engendrer des bénéfices de plusieurs centaines de milliers d’euros. Les mandats d’arrêt des six suspects ont été confirmés par la chambre du conseil.
D’autre part, le S.E.R. ainsi que le Groupe d’Interventions Spéciales (G.I.S) ont enquêté dans le cadre de trois dossiers distincts de trafic de drogues dures (cocaïne et héroïne) à Namur. Les devoirs d’enquête ont permis l’arrestation en flagrant délit de huit personnes, donc sept sont des ressortissants néerlandais ayant fait l’objet de mandats d’arrêt qui ont tous été également confirmés.
La saisie judiciaire opérée comprend deux véhicules, plus de 3.000 euros en petites coupures, plus de 10 GSM, environ 40g de cocaïne et 235g d’héroïne. L’enquête, qui est actuellement toujours en cours, permettra de déterminer si des liens existent entre les trois dossiers, ont précisé le parquet et la police.

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16 octobre 2016 - 19h20