Menace terroriste – Amnesty dit avoir appelé à une aide médicale et non à la libération d'Oussama Atar

L’ONG Amnesty International a souligné dimanche avoir menée une action en 2010 pour le droit à la santé d’Oussama Atar, ancien détenu belge en Irak actuellement activement recherché par la police belge dans le cadre d’une enquête anti-terroriste, et non pour que celui-ci soit libéré. Oussama Atar a été libéré en 2012, après près de 10 ans de détention en Irak, en raison d’un état de santé très dégradé. L’homme, qui est par ailleurs le cousin des frères Khalid et Ibrahim El Bakraoui, deux auteurs des attentats du 22 mars à Bruxelles, avait bénéficié d’une importante mobilisation en Belgique, notamment de responsables politiques et d’ONG, après que sa famille eut organisé une manifestation en 2010 devant le Palais de justice de Bruxelles, pour dénoncer ses conditions de détention.
En 2010, il y avait des indices forts laissant penser qu’Atar souffrait de graves problèmes de santé, souligne Amnesty International dans un communiqué. “Sur base d’informations de l’époque, Amnesty International a fait part en 2010 de sa préoccupation aux autorités irakiennes et a invité celles-ci à prévoir toute l’aide nécessaire pour Atar. Chaque individu, emprisonné ou non, a doit aux soins de santé de base. Amnesty International a seulement mené une action en 2010 pour le droit à la santé et non pour la libération d’Atar.”
L’ONG rappelle en outre qu’elle condamne avec force tout acte terroriste. “Il n’y a aucune excuse à la violence aveugle à l’égard de citoyens. Les autorités doivent tout faire pour protéger les citoyens contre le terrorisme et les auteurs doivent répondre de leurs actes dans le cadre d’un procès équitable”.

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14 août 2016 - 15h10