L'évacuation du terril du Hénâ à Flémalle se prépare en trombe

Après quelques vaines tentatives de stabilisation, Engie Electrabel a finalement mis en oeuvre des travaux colossaux pour rendre au terril du Hénâ à Flémalle son visage d’origine. Des tonnes de matériaux à installer par hélicoptères, des extractions de déchets qui dureront plusieurs années, le chantier est spectaculaire et ne fait que commencer. Voilà déjà un an que l’évacuation du terril du Hénâ à Flémalle se prépare. A charge d’Engie Electrabel, le chantier titanesque, prévu pour une durée de quinze ans et évalué à un coût de 50 millions d’euros, a mis du temps à se concrétiser. Les démarches administratives et les études sur les incidences ont pris du temps, explique Loïc Billot, porte-parole d’Engie. Aujourd’hui, le chantier est bel et bien lancé.
Ce jeudi matin, Engie Electrabel invitait la presse et les riverains à assister au déplacement d’éléments métalliques importants. Ceux-ci, pesant entre 3 et 4 tonnes et de 20 mètres de long, ont dû être déplacés par hélicoptère. La carrière escarpée où se trouvent les cendres à évacuer ne permettait en effet pas d’installer des grues suffisamment puissantes.
La communication avec les habitants est un des éléments essentiels qu’Engie Electrabel défend. “Nous avons deux grandes priorités dans le cadre de ce chantier: la sécurité d’évacuation des cendres sur le long terme qui assure une sécurité de travaux, et le bien-être des riverains. Depuis le début du projet, nous avons tout mis en oeuvre pour limiter l’impact visuel et sonore pour les habitants. Nous tenons à être transparents avec eux. Nous avons mis en place un support d’accompagnement, un numéro vert et un bulletin d’information mensuel distribué en toute-boîte”, ajoute Loïc Billot.
D’un point de vue pratique, les travaux d’installation devraient être terminés pour la fin de l’été. Après l’installation des raccords électriques nécessaires et les derniers tests techniques prévus en septembre, l’évacuation des cendres à proprement parler devrait démarrer vers la mi-octobre. Ces déchets issus de la combustion du charbon, stockés sur le terrils entre les années 50 et 70, prendront environ quinze ans pour être totalement évacués.

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28 juillet 2016 - 21h25