La Febiac veut connaître rapidement les modalités concrètes des décisions la concernant

La Febiac, la Fédération belgo-luxembourgeoise de l’automobile, souhaite connaître rapidement les modalités concrètes des deux décisions du gouvernement fédéral, prises dans le cadre de son accord budgétaire, qui la concernent directement, à savoir la déduction réduite des coûts de carburant et l’introduction d’un budget de mobilité, où il sera notamment possible pour le travailleur de renoncer à une voiture de société en échange d’un salaire net, indique-t-elle mercredi. Elle appelle à une consultation et à des clarifications urgentes sur cette réforme. Les deux mesures en question doivent rapporter 100 millions d’euros de la part de l’employeur sur un effort budgétaire total de 3 milliards, rappelle la Febiac. Pour un parc de 850.000 voitures de société, cela signifie en moyenne un coût supplémentaire pour l’employeur d’environ 120 euros par voiture de société et par année, calcule-t-elle.

Les mesures et les modalités concrètes ne seront élaborées qu’au cours des prochaines semaines. Les spéculations et interprétations de ces deux mesures ont toutefois causé de l’émoi et beaucoup d’inquiétude sur le marché des véhicules de société, “et cela menace de le paralyser”, craint la Fédération.

“Quelle entreprise peut et souhaite aujourd’hui s’engager pour des contrats qui peuvent facilement aller jusqu’à 3 ou 4 ans et dont les conséquences ne sont actuellement pas connues avec précision ?”, s’interroge-t-elle. “De même, quel employé ayant besoin d’une voiture de sa société pour exercer son activité professionnelle est aujourd’hui certain d’effectuer le bon choix ?”, se demande-t-elle encore.

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19 octobre 2016 - 15h05