La culture du fritkot reconnue au patrimoine immatériel de la Belgique

Les ministres de la Culture et de l’Agriculture des entités fédérées ont tenu jeudi à l’Atomium la session académique liée à la reconnaissance de la culture du fritkot belge au patrimoine immatériel de la Belgique. Une procédure à l’Unesco n’est pas encore à l’ordre du jour. La Communauté flamande a reconnu cette culture en 2014, alors que la Fédération Wallonie-Bruxelles a fait de même en 2016. Cette année, c’était au tour de la Communauté germanophone, le 13 avril, alors que la Région bruxelloise a inscrit en juin cette culture à son inventaire du patrimoine culturel immatériel.

La Belgique compte quelque 5.000 friteries sur son territoire. Elle a produit 4,4 millions de tonnes de pommes de terre transformées l’an dernier et est le premier exportateur mondial de pommes de terres surgelées.

Cette reconnaissance de la culture du fritkot constitue un bon exemple de ce que l’agriculture peut apporter à la culture et inversement, a commenté René Collin, ministre wallon de l’Agriculture.

Si une procédure de classement à l’Unesco a été évoquée par l’un ou l’autre acteur présent, aucune demande officielle n’a encore été introduite auprès de l’organisation onusienne. “Ceux qui devaient d’abord se rendre compte de ce patrimoine, c’est nous les Belges”, a indiqué Bernard Lefèvre, président de l’Union nationale des frituristes (Unafri).

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20 juillet 2017 - 15h10