Justice: vers plus de répression en matière de cybercriminalité

Le Collège des procureurs généraux belges a annoncé lundi qu’il venait de diffuser une nouvelle circulaire en matière de cybercriminalité, plus précisément concernant les “ransomwares”, des virus informatiques avec demande de rançon. Un procès-verbal spécifique et uniformisé a été élaboré afin de permettre aux policiers de rédiger plus rapidement et de manière précise toute plainte pour “ransomwares”. Egalement, le délit sera poursuivi en justice sous les préventions extorsion et sabotage informatique. La nouvelle circulaire a pour but de permettre d’identifier plus rapidement toute attaque informatique mais aussi de rassembler plus rapidement les informations concernant des attaques similaires, que ce soit en Belgique uniquement ou en Belgique et à l’étranger.

“Toutes les plaintes seront traitées par le même magistrat de parquet, plus spécifiquement, le magistrat de référence ‘Cybercriminalité’ de chaque arrondissement”, précise le communiqué du Collège des magistrats.

“La circulaire (…) édicte des procédures visant à regrouper le plus rapidement possible toute plainte individuelle avec d’autres dans une seule enquête pénale dans le cadre de la même campagne de ‘ransomware’. Dans un premier temps, au sein de la Belgique, et, ensuite, au niveau international”, annonce le Collège.

Le phénomène des “ransomwares”, ou “virus preneurs d’otage”, est un programme informatique malveillant qui exécute une manipulation indésirable dans le système informatique d’une victime et qui réclame ensuite une rançon pour que le système fonctionne à nouveau normalement.

En mai et juin derniers, de telles attaques avaient touché de nombreuses entreprises dans le monde, dont en Belgique. Le Centre pour la Cybersécurité (CCB) avait recensé cinq entreprises belges attaquées. Et toutes ces attaques quasi simultanées semblaient en effet provenir d’un seul et même hacker ou d’un seul et même groupe de hackers.

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25 septembre 2017 - 11h37