JO 2016 – Thomas Bach plaide en faveur de la présomption d'innocence des athlètes russes

Avocat de formation, Thomas Bach a plaidé dimanche devant la presse internationale, dimanche à Rio, en faveur de la position prise par le Comité International Olympique (CIO), dont il est le président, dans le scandale de dopage lié à la Russie. “Notre plan d’action implique que tout athlète russe ne peut participer aux Jeux sans passer par trois filtres: celui des fédérations internationales, du comité olympique russe et du jury indépendant (de trois membres) choisi par le TAS.” “Il préserve le principe de la présomption d’innocence. Un principe auquel tout homme à droit. Vous ne pouvez refuser à quiconque la possibilité de prouver son innocence”, a notamment expliqué le successeur de Jacques Rogge. Contrairement à la recommandation de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui s’appuyait sur le rapport indépendant McLaren qui a mis en lumière un réseau de dopage contrôlé par l’Etat russe, le CIO a refusé d’exclure toute la délégation de Russie des Jeux Olympiques de Rio qui débutent vendredi.
Le CIO a décidé de laisser le choix à chaque fédération sportive internationale d’autoriser ou non les athlètes russes à venir à Rio. Tous ceux qui ont un passé lié au dopage sont toutefois écartés et ne peuvent être sélectionnés par le Comité Olympique russe. En outre, un jury indépendant de trois membres du comité exécutif du CIO, doit encore examiner le cas de chaque athlète.
L’Allemand a également souligné les gros efforts déployés par le CIO dans la lutte contre le dopage. “Nous avons mis en place un programme de contrôles ciblés qui concerne 2.200 athlètes sélectionnés sur la base de vérifications antérieures. Ce sont ceux qui ont connu une grande progression de leurs performances. Pour 700 d’entre eux, nous avons une recommandation pour effectuer des contrôles supplémentaires.”
“En outre, nous avons élaboré un programme très complet de ré-analyses des échantillons de Pékin et Londres. Dans ce contexte, 1200 tests ont été pratiqués. Aujourd’hui, il y a 98 cas positifs. A Rio, nous effectuerons 4.500 tests urinaire et 1000 contrôles antidopage sanguins.”

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01 août 2016 - 00h10