Interprètes et traducteurs jurés, mécontents des tarifs, menacent d'actions en septembre

L’UPTIA, l’union professionnelle des traducteurs et/ou interprètes assermentés belges, a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme lors de sa rentrée. Les nouveaux tarifs actualisés en juillet par le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V), sont insuffisants, selon l’association. La profession envisage de mener des actions ce mois-ci et n’exclut pas la piste de la grève. Traducteurs et interprètes assermentés estiment que lors de cette nouvelle année judiciaire, ils seront encore “condamnés à continuer à travailler à des tarifs pitoyables dans des catégories tarifaires discriminantes”, affirme l’UPTIA dans un communiqué de presse.
L’association met les autorités en garde. “Les prochaines semaines, il faut s’attendre à des actions portant le message que la professionnalisation nécessaire du secteur a un prix. Vu le nombre d’affaires nécessitant l’intervention d’interprètes, d’autant plus dans les grands arrondissements, une entrave au fonctionnement de la Justice dans les affaires pénales n’est pas à exclure”, annonce le communiqué.
Le président de l’UPTIA, José Emmanuel D’Hoore, précise qu’à ce jour, aucune plainte n’a été déposée auprès du médiateur fédéral, de la Commission (fédérale) d’accès aux documents administratifs ou du SPF Justice.

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02 septembre 2016 - 04h05