Grève du rail : "Le gouvernement ne va pas adapter son plan stratégique"

“Le gouvernement ne va pas adapter son plan stratégique, ce serait une erreur”, a indiqué jeudi à la Chambre la ministre de la Mobilité Jacqueline Galant interrogée sur la grève qui a partiellement paralysé le rail mercredi et jeudi, singulièrement dans la partie sud du pays. La ministre MR a rappelé son ambition de mettre fin au gaspillage, moderniser l’entreprise en réalisant des économies, augmenter la productivité, améliorer la sécurité et la qualité du service.

L’appel à la mise en place d’un conciliateur social en cas de renoncement aux actions reste de mise, a-t-elle dit alors que le préavis de grève vaut pour cinq jours et que certains se disent prêts à des semaines d’actions.

Concernant le régime de travail des cheminots, Mme Galant a reformulé son intention de “corriger des anomalies” et de procéder à des “adaptations de la règlementation en vigueur” (calcul de jours de récupération, ndlr) sans remettre en cause les 36 heures de travail par semaine ni d’autres avantages.

Elle a regretté l’impact économique de la grève, 40 millions d’euros par jour, soit 80 millions sur deux jours – selon des chiffres déjà donnés par la FEB – des milliers de navetteurs sur les routes et des étudiants stressés.

“Le problème, ce ne sont pas les économies mais les syndicats”, a dénoncé la députée N-VA Inez De Coninck défendant la proposition de son président de parti Bart De Wever de scinder les lignes de chemin de fer à Bruxelles. “Voulez-vous que les navetteurs flamands restent les otages des syndicalistes wallons?”, a-t-elle notamment lancé.

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07 janvier 2016 - 16h59