Elections locales en Italie: Romains, Napolitains et Milanais aux urnes

Romains, Milanais, Napolitains, mais aussi Turinois et Bolonais, soit plus de 13 millions d’Italiens, se rendent dimanche aux urnes pour des élections municipales partielles, qui font figure de test pour le gouvernement de Matteo Renzi et pour la droite italienne. Les bureaux de vote de 1.342 communes ont ouvert dimanche matin. Comme lors du précédent “test” électoral pour le gouvernement Renzi – un référendum sur les plateformes off-shore en avril qui n’avait vu que 32% des électeurs se rendre aux urnes – la participation sera une nouvelle fois la clé de ce premier tour.
Comme il l’avait déjà fait en avril, le bouillant chef du gouvernement italien, 41 ans, s’est évertué à recadrer les débats en répétant ces jours-ci que dimanche, il ne s’agit pas de voter “sur le gouvernement mais, ce qui est beaucoup plus important, pour choisir le futur de sa propre cité”.
Pour Matteo Renzi, ces élections locales sont surtout symboliques – lui qui a été nommé à la tête du pays en février 2014 avec pour seul bagage politique son expérience de maire de Florence – et c’est le référendum constitutionnel de cet automne qui fera office de vote couperet.
En octobre, les Italiens seront appelés à approuver par référendum une importante réforme approuvée en avril par le parlement qui limite les pouvoirs du Sénat et est censée donner une stabilité gouvernementale au pays.
Matteo Renzi l’a dit et répété: si la réforme est rejetée, il quittera son poste de président du conseil.

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05 juin 2016 - 09h45