Des activistes remplacent 700 affiches publicitaires du métro par un message anti-TTIP

A la suite de l’appel à manifester lancé par la plate-forme TTIP GAME OVER en vue du prochain volet de négociations la semaine prochaine à Bruxelles, le collectif d’activistes “C’est pas nous, c’est eux” a remplacé, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans plus de cinquante stations de métro bruxelloises, des affiches publicitaires par des messages anti-TTIP. Le message porté sur les affiches anti-TTIP “No more negotiations, No more free trade deals, Reboot democracy” revendique la fin des négociations. A l’approche des négociations de la semaine prochaine à Bruxelles entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis, la plate-forme TTIP GAME OVER appelle les citoyens à manifester leur opposition aux traités de libre-échange comme le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement TTIP, l’Accord économique et commercial global avec le Canada CETA et l’Accord TiSA sur le commerce des services entre 23 membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Le collectif se réjouit du récent abandon du projet de la Commission Européenne de faire passer l’accord de libre-échange avec le Canada CETA sans l’aval des parlements nationaux. Il estime que le TTIP est une menace pour l’environnement, les normes sociales et le pouvoir politique, de par la soumission des démocraties aux intérêts des multinationales par le biais d’une Cour d’arbitrage. Le collectif “C’est pas nous, c’est eux” estime le recours à la désobéissance civile légitime et nécessaire dès lors que les gouvernements de l’UE soutiennent un projet contre lequel un large pan de la société s’est positionné.

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07 juillet 2016 - 13h00