Chris Froome vise le chrono individuel aux Jeux

Chris Froome est revenu lundi, juste avant le critérium d’après-Tour d’Alost, sur sa victoire finale au Tour de France. Mais le Britannique a déjà la tête à Rio, où il participera au clm et à la course sur route des JO. Il espère surtout briller dans l’épreuve du chrono individuel au Brésil.
“Je me concentre progressivement sur les Jeux Olympiques”, indique-t-il. “C’est aussi pour cela que je ne fais que deux critériums, à Alost et Surhuisterveen. Je ne peux pas trop gaspiller mes forces. La semaine prochaine je voyage vers Rio de Janeiro. Je suis impatient d’être aux Jeux. C’est surtout le chrono individuel qui fait partie des mes objectifs”.

“Après la cérémonie sur les Champs-Elysées, nous avions un peu de temps pour fêter à Paris. Aujourd’hui (lundi), nous étions invités à Londres par les sponsors. Un jet privé avait été affrété pour nous. Il m’a aussi servi à venir en Belgique pour courir mon premier critérium d’après-Tour. Je suis à Alost pour la 3e fois. Autant de fois que j’ai gagné le Tour de France”, a-t-il raconté à la presse.

“Je ne me sens pas vraiment frais”, a-t-il toutefois précisé. “Même plutôt un peu fatigué. Je ne vais pas dire que j’ai la gueule de bois, mais hier à l’hôtel nous avons quand même bu quelques bières. On pouvait se le permettre, après trois semaines très intenses”.

Le coureur de l’équipe Sky a également reparlé de la sécurité sur le Tour, où il a vécu quelques étapes chahutées, notamment celle vers Chalet Reynard. Concernant cette étape, “les organisateurs n’avaient pas eu le temps de placer des barrières supplémentaires parce qu’elles étaient, semble-t-il, déjà placées à l’endroit de l’arrivée initialement prévue, au sommet du Mont Ventoux”, indique-t-il. Il trouve malgré tout que cela vaudrait la peine de se pencher davantage sur les cas de spectateurs qui courent près des coureurs. “Les organisateurs devraient revoir la sécurité”, a-t-il estimé. “Les véritables amateurs de cyclisme viennent pour voir de la course, et finalement cela n’est parfois pas possible, simplement parce que nous n’avons pas assez de place que pour rouler normalement”.

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25 juillet 2016 - 21h40