Budget fédéral – Le soutien au pouvoir d'achat est confirmé, se félicite le MR

Le président du MR Olivier Chastel s’est réjoui vendredi de l’accord budgétaire qui permet de confirmer le soutien au pouvoir d’achat des travailleurs et des allocataires sociaux, les hypothèses de relèvement de la TVA et d’encadrement de l’indexation qui avaient circulé ces dernières semaines ne se retrouvant pas dans les mesures adoptées. “Le gouvernement confirme les deux phases suivantes du tax shift qui doit permettre d’encore augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs”, a en outre ajouté M. Chastel.
Le président des réformateurs se félicite aussi de l’adoption d’un paquet de réformes dont la révision de la loi de 1996 sur la compétitivité, l’organisation du temps de travail ainsi que des nouvelles dispositions en matière d’e-commerce.
Le vice-Premier ministre MR Didier Reynders a également salué l’accord sur le budget, pleinement acquis vendredi soir avec la conclusion d’un certain nombre de nouvelles réformes. “Le budget avait déjà été approuvé, ce sont les mêmes tableaux. Il contient des mesures politiques telles que la possibilité pour les 400.000 personnes concernées de valoriser leurs revenus nets en transformant l’avantage de la voiture de société – en moyenne 450 euros par an – en salaire poche”, a indiqué M. Reynders. “Il s’agit d’une mesure permettant de lutter contre les problèmes de mobilité, d’environnement, et qui vise à améliorer le pouvoir d’achat”.
Le chef de file MR au gouvernement a également affiché sa satisfaction après que l’exécutif a engrangé trois réformes importantes dont certaines étaient sur le métier depuis plusieurs législatures. Les textes de la révision de la loi de 1996 ont été approuvés. La réforme réformant le marché du travail également. “Il s’agit de mieux concilier la vie privée et la vie professionnelle, d’amener plus de souplesse dans l’organisation du travail, d’améliorer la prise en compte des heures supplémentaires et d’instaurer le principe de l’annualisation du temps de travail”, a-t-il dit. M. Reynders s’est également réjoui que l’e-commerce ait pu être adapté à l’évolution digitale de la société.
Enfin, la réforme de l’ISOC suit son cours, le MR ayant été demandeur de pouvoir analyser des propositions et de réaliser des études d’impact sur cette réforme ainsi que sur d’autres aspects de la fiscalité sur le capital, a-t-il souligné. Les réformateurs sont également demandeurs de mesures d’incitation à l’investissement et à la création d’emploi et sont ouverts à l’examen d’autres mesures encadrant la vente et la revente d’actions, a conclu M. Reynders.

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15 octobre 2016 - 00h10