Attaque à la machette à Charleroi – Le SLFP Police mitigé après la réunion des services de sécurité

Le SLFP Police regrette que le niveau de la menace pour la police reste en deçà de celui en vigueur pour l’ensemble de la population. Il salue par contre la mise sur pied par le gouvernement fédéral de réunions entre l’Ocam (Organe de coordination pour l’analyse de la menace), le Centre de crise et les organisations syndicales pour débattre des mesures à prendre à la suite de l’attaque à la machette commise samedi à l’entrée de l’hôtel de police de Charleroi. Le syndicat libéral est revenu dimanche, dans un communiqué, sur la réunion entre le gouvernement et les services de sécurité organisée dans la matinée.
La divergence entre les deux niveaux de menace (3 pour la population et 2+ pour la police) déçoit les policiers. “Eux qui protègent la population devraient être au minimum à son niveau”, souligne le SLFP.
Inquiète, l’organisation constate sur le terrain que certains responsables policiers s’en tiennent au niveau 2 pour la prise de mesures autour de la sécurité de leurs collègues, estimant que le niveau 2+ n’existe pas légalement. Elle appelle à “une unité de commandement” et à déterminer “un noyau national de mesures à mettre en œuvre obligatoirement partout”.
Le syndicat salue par contre la volonté du gouvernement d’associer les organisations syndicales, le Centre de crise et l’Ocam en vue d’élaborer des mesures futures après les événements à Charleroi. Il s’agit d’une “prise de conscience de notre réalité”, selon le SLFP.

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07 août 2016 - 19h40