Arrêt spontané de travail dans plusieurs ateliers de la SNCB

Les travailleurs des ateliers de la SNCB de Schaerbeek, Kinkempois, Salzinnes, Cuesmes, Forest et Charleroi ont décidé d’arrêter le travail de façon spontanée, a-t-on appris mercredi matin auprès de la CGSP-Cheminots et de la CSC-Transcom. L’entreprise ferroviaire confirme le mouvement et indique qu’il n’a pas de conséquence sur le trafic des trains pour le moment. Les syndicats justifient le mouvement par la décision d’HR-Rail, la société qui emploie juridiquement le personnel des chemins de fer, d’appliquer une mesure diminuant les jours de crédit, sorte de jour de récupération, des cheminots. Cette mesure avait été décidée en décembre dernier dans le cadre de l’augmentation de la productivité des travailleurs du rail. HR-Rail était alors passé en force en commission paritaire nationale, explique Isabelle Bertrand, permanente nationale de la CSC-Transcom. La décision avait cependant fait l’objet d’un recours, toujours en cours, devant le Conseil d’Etat du syndicat chrétien.
La société ferroviaire chargée des ressources humaines a décidé de ne pas attendre une décision de cette juridiction pour diminuer les jours de crédit de son personnel, et cela, avec effet rétroactif au 1er janvier, selon la CGSP-Cheminots.
“HR-Rail entend désormais supprimer un à deux jours de crédit par agent, sans remettre à niveau les salaires”, dénonce Isabelle Bertrand, permanente nationale du syndicat chrétien.
A Forest, où le mouvement s’est propagé durant la matinée de mercredi, l’assemblée des travailleurs a décidé de se rendre à pied vers le siège de HR-Rail, situé rue de France, près de la gare de Bruxelles-Midi.

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25 mai 2016 - 10h50