Un suspect privé de liberté pour un meurtre lié au trafic de stupéfiants à Saint-Gilles
Lundi dernier, l’individu a comparu devant la chambre du conseil et a vu sa détention préventive prolongée d’un mois.
Un suspect a été privé de liberté dans le cadre de l’enquête sur la fusillade qui a coûté la vie à un jeune homme de 23 ans le 14 février dernier à Saint-Gilles, a indiqué le parquet de Bruxelles, confirmant une information de La Capitale. Lundi
Le 14 février, vers 05h52, un échange de tirs s’est fait entendre sur le square Jacques Franck. Badreddine Jammal, un homme âgé de 23 ans, a été tué lors de la fusillade. Il a été pris sous le feu de trois hommes, qui se sont ensuite enfuis en direction de Porte de Hal. La victime, en séjour irrégulier, était un trafiquant de drogue opérant sur le square en question et dans les environs. Cette fusillade était au moins la quatrième, en quelques jours et dans le même quartier. La première avait eu lieu le 11 février, rue Lacaille. Deux personnes avaient été blessées.
Le 13 février, vers 14h00, des tirs provenant d’une arme de guerre avaient été entendus sur le square Jacques Franck. Les coups de feu n’avaient pas fait de blessés, mais dans leur fuite, les auteurs avaient heurté une dame et étaient entrés en collision avec plusieurs véhicules.
►Revoir | Nouvelle fusillade à Saint-Gilles : un homme tué par balle
Dans la nuit du 14 février, un premier incident s’était produit sur le boulevard du Midi, vers 01h30, au cours duquel un magasin de nuit avait été la cible de tirs sans qu’aucun blessé ne soit à déplorer. Des soupçons indiquent que la fusillade menant à la mort de Jamal représentait des représailles à la suite du premier échange de tirs plus tôt dans la nuit. Les différents incidents s’inscriraient dans le cadre d’un conflit territorial entre différentes bandes de trafiquants de drogue.
Belga
