Poursuite vendredi prochain de la concertation sur le service minimum dans les prisons

Les syndicats ont rencontré vendredi matin le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) à propos de l’organisation concrète du service minimum dans les institutions pénitentiaires.

“Les autorités ne nous ayant pas fourni à l’avance plusieurs documents, la concertation reprendra vendredi prochain”, précise-t-on du côté du syndicat libéral SLFP. La réglementation concernant le service minimum a été votée mi-mars à la Chambre. Les négociations sur l’organisation concrète de cette mesure a commencé vendredi matin, notamment sur le nombre de personnes à affecter et pour quelles tâches. L’exécution pratique de ces mesures dans les différentes institutions doit aussi être abordée. La concertation de vendredi matin n’aura pas duré longtemps, à peine une heure. Le cabinet Geens est venu avec une analyse sur le nombre de personnes nécessaires pour offrir un service minimum dans une série d’institutions.

“C’est évalué à 50%. Mais comme nous n’avons pas reçu cette évaluation à l’avance, nous n’avons pas pu réagir aujourd’hui, sans connaître les détails du calcul”, précise Eddy De Smedt, secrétaire du SLFP. Syndicats et ministre ont convenu de se retrouver vendredi prochain, à 08h15. Les négociations seront clairement difficiles. SLFP, CGSP et CSC sont opposés à ce principe de service minimum et estiment que la prise en compte du manque criant de personnel et de la question de la surpopulation carcérale (qui entraîne une surcharge de travail) devrait être prioritaire aux yeux du ministre. “Dans la situation actuelle, le service minimum n’est pas réalisable”, affirmait Eddy De Smedt jeudi encore.

Belga – Photo: Belga/Eric Lalmand

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05 juillet 2019 - 12h11
Modifié le 05 juillet 2019 - 12h11