Toujours des problèmes informatiques à l’ULB après une cyberattaque
Une enquête devra déterminer d’où vient l’attaque, quelle est sa dangerosité ou encore si des données ont été copiées ou non.
L’Université Libre de Bruxelles (ULB) a été la cible d’une attaque informatique jugée sérieuse la semaine dernière, a indiqué lundi Nicolas Dassonville, porte-parole de l’université. Après une mise à l’arrêt des serveurs vendredi en fin de journée, une remise en route progressive a été initiée lundi matin.
Les systèmes relancés petit à petit
L’intrusion dans les serveurs a été repérée mercredi dernier. Elle était alors restreinte. “Vendredi passé, en fin de journée, on a décidé de couper les serveurs pour pouvoir mieux procéder à une série d’analyses et restreindre au mieux toute propagation de l’attaque“, explique Nicolas Dassonville. “Les différents serveurs informatiques ont donc été coupés volontairement de notre part pour nous permettre un travail en profondeur d’analyse et de sécurisation. Ce travail est réalisé par le département Informatique de l’ULB avec le soutien des autorités fédérales et des experts en cybersécurité de l’ULB“, à savoir des professeurs et des chercheurs spécialisés dans le domaine. Les systèmes sont en train d’être relancés les uns après les autres depuis ce lundi matin.
Les cours dispensés normalement
Les cours restent dispensés normalement en ce premier jour de rentrée. Pour les membres du personnel, une gestion service par service doit être envisagée, certains pouvant effectuer des tâches ne relevant pas de l’informatique.
D’où vient l’attaque ?
Il est trop tôt pour déterminer les données ciblées par cette attaque. Les analyses, toujours en cours, devraient permettre de cerner sa visée. L’ULB a déposé une plainte. L’enquête devra déterminer d’où vient l’attaque, quelle est sa dangerosité ou encore si des données ont été copiées ou non.
Nicolas Dassonville espère que le problème est résolu, mais attend la relance effective de l’ensemble des systèmes pour se prononcer: “On reste très prudents et c’est une des raisons pour lesquelles on redémarre progressivement. Les équipes ont travaillé tout le week-end pour sécuriser les réseaux et pour les relancer de la manière la plus sûre possible, mais évidemment on va devoir vérifier que tout se passe bien – sans dommage pour la sécurité et sans nouvelle propagation du virus – au fur et à mesure que les logiciels informatiques sont rouverts“.
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