La FGTB Bruxelles veut le plus tôt possible des cellules de reconversion

La création de ce système, qui permet d’offrir un suivi aux travailleurs victimes de plans sociaux, est prévu d’ici 2015 par la Région bruxelloise. Trop tard pour cette législature en tout cas, explique Le Soir.

Depuis leur naissance en 1977, les cellules de reconversion ont permis à de nombreux travailleurs wallons touchés par une restructuration de bénéficier d’un programme d’accompagnement organisé au sein même de leur entreprise. L’élaboration d’un cadre légal favorisant leur création figure dans la liste des nombreux objectifs (160) de la Stratégie 2025 du gouvernement bruxellois. Mais celle-ci n’est toujours pas sur les rails, note et déplore la régionale bruxelloise du syndicat.

Sa secrétaire générale, Estelle Ceulemans, a envoyé une lettre pour rappeler à l’ordre le ministre de l’Économie et de l’Emploi, Didier Gosuin (Défi). « À l’occasion de chaque sommet social, les interlocuteurs sociaux ont systématiquement rappelé que cet engagement devait être considéré comme un chantier prioritaire de la Stratégie 2025 »,indique-telle, dénonçant « une situation ô combien regrettable eu égard à la catastrophe sociale qui frappe aujourd’hui les travailleurs de Proximus et bien d’autres travailleurs de notre Région”, rapporte le quotidien.

Le secteur de l’intérim pas favorable

Le secteur de l’intérim n’est en tout cas pas partisan de la mise en place de ces cellules de reconversion dans la capitale. C’est ce que son directeur régional de la fédération sectorielle Federgon, Arnaud Legrelle, a fait savoir ce mardi matin sur Twitter. “Des cellules de reconversion à Bruxelles? Un système qui déresponsabilise l’employeur qui licencie, finance l’accompagnement sur le dos de la collectivité et fait réaliser l’accompagnement par des non professionnels”, indique-t-il.

J. Th. – Photo:BX1 

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19 mars 2019 - 07h21
Modifié le 19 mars 2019 - 10h19